L'exposition commence aujourd'hui et se tiendra jusqu'au 25 juin, à la galerie de la Cité de l'eau (Publier- Haute Savoie).
Ouverture du lundi au vendredi de 14h à 19h et le samedi de 14h à 18h.
Expositions
L'exposition commence aujourd'hui et se tiendra jusqu'au 25 juin, à la galerie de la Cité de l'eau (Publier- Haute Savoie).
Ouverture du lundi au vendredi de 14h à 19h et le samedi de 14h à 18h.
@Laura Zimmermann
@Patrice Legay
@Patrice Legay
@Patrice Legay
@Patrice Legay
@Patrice Legay
Les travaux photographiés sont de Valérie Loiseau, Jeff de Bures, Soka et moi-même.
Pour voir le travail de Pascal Tual, censuré durant l'exposition, cliquez ici
Voici quelques photographies de notre petit festival! Encore une fois, le soleil, la gaieté et la convivialité étaient au rendez-vous. Un grand merci au public venu partager ce moment avec nous.
Pour consulter la liste des artistes exposants cliquez ici.
Ce n’est certainement pas en une phrase que l’on pourra définir le rôle de l’Art, mais on s’accordera sûrement à dire que l’un de ses buts est de faire naître des réactions par sa seule présence. Seulement parfois, cela va trop loin et c’est ce qui s’est une nouvelle fois passé dans une abbaye pourtant transformée en lieu de culte-ure.
Pascal Tual, l’un des artistes qui participait à cette exposition collective s’est fait expulser car le travail qu’il y présentait gênait un certain public. Son crime? Interroger la notion de genre en rhabillant le Christ.
La censure des artistes n’est pas nouvelle mais elle est particulièrement d’actualité en ces temps où certaines personnes s’octroient le droit de décider de ce que l’Art peut montrer ou non. Rien qu’en l’espace d’un an, on a pu assister au vandalisme de l'oeuvre d’Anish Kapoor, à la destruction de celle de Paul McCarthy ainsi qu’à l’agression de l’artiste, à la censure de l’installation de Zoulikha Bouabdellah et à l’assassinat des dessinateurs de Charlie Hebdo pour ne citer que les cas les plus médiatisés.
La situation est telle que Fleur Pellerin, ministre de la culture, à présenté en juillet dernier un projet de loi relatif à la “liberté de création, l’architecture et le patrimoine”, afin de protéger le droit de diffusion des oeuvres. Il est impératif qu’une loi claire vienne guider les élus et la justice afin d’empêcher des censeurs privés d’imposer leur vision du bien et du mal ainsi que leur interprétation toute personnelle des oeuvres. L’Art fait appel à la sensibilité, aux connaissances et à l’histoire de chacun afin de nous questionner sur nous-mêmes et sur notre société. Nous sommes en droit de refuser ce questionnement mais nous ne pouvons l’interdire à tous.
Censurer des oeuvres d’art revient à promouvoir la pensée unique, l’obscurantisme, l’immobilisme et l’intolérance. Et c’est précisément ce que cherchaient à faire ceux qui s’en sont pris au travail de Pascal Tual. Car oui, empêcher le public de s’interroger sur la question du genre, c’est refuser de remettre en cause les constructions et les inégalités sociales, en plus de nier l'existence de tous ceux qui ne se retrouvent pas dans le système binaire féminin/masculin.
Heureusement pour tous ceux qui croient encore en la possibilité de changer le monde, l’artiste créateur crucifié au nom d’une idéologie finit toujours par ressusciter.
@Pascal Tual
D'un peut-être naît parfois le vertige.
31 juillet au 2 août 2015
La Grange à Joseph, Douvaine
illustration d'une réflexion sur le thème du doute.
C’est une erreur de croire que le peintre est devant une surface blanche. […] Le peintre a beaucoup de choses dans la tête, ou autour de lui, ou dans l’atelier. Or tout ce qu’il a dans la tête ou autour de lui est déjà dans la toile, plus ou moins virtuellement, plus ou moins actuellement, avant qu’il commence son travail. Tout cela est présent sur la toile, à titre d’images, actuelles ou virtuelles. Si bien que le peintre n’a pas à remplir une surface blanche, il aurait plutôt à vider, désencombrer, nettoyer.
Ce vide qui précède l’œuvre à faire, il lui faut s’y mesurer, au risque d’en perdre l’équilibre.
Du 27 au 30 novembre s'est tenue la 31ème édition du MacParis, un salon réunissant 140 artistes contemporains. C'était l'occasion pour moi de rencontrer un large public, de confronter mon travail aux interprétations des spectateurs, d'échanger avec vous et de finir l'année en beauté!
Du 27 au 30 novembre 2014 aura lieu la 31ème édition du salon MacParis. J'y exposerai pour la seconde année consécutive aux côtés de 120 artistes contemporains.
MacParis se veut être un accélérateur de carrière permettant aux artistes de présenter leur travail, dans de belles conditions, aux différents collectionneurs, galeristes et amateurs d'art fidèles à l’événement.
Des entrées gratuites sont à télécharger directement sur le site: http://www.mac2000-art.com/
A bientôt peut-être!
Jusqu'au 20 novembre, six de mes tableaux sont exposés au 17 Côté Lac, un restaurant panoramique situé à Thonon-les-Bains. Si l'expérience vous tente, je vous conseille d'aller y déjeuner un midi pour profiter d'une vue incroyable sur le lac Léman et la Suisse voisine.
photographie @17CôtéLac
photographie @Luke Telling
Le 10ème parcours organisé par Helium a commencé le weekend dernier et se prolongera le week-end prochain. Vous pourrez retrouver la totalité du programme sur le site d'Helium.
Quant à moi je vous attendrai à nouveau dans les profondeurs du Moulin d'Ors à Châteaufort, de 14h à 19h samedi 11 octobre et de 11h à 19h dimanche 12 octobre. Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous cette belle photo prise dimanche dernier par Robert Monestier et qui vous donnera un aperçu de mon accrochage. Allez, venez! ;)
Le 7 septembre dernier a eu lieu L'Art est dans le pré, exposition que j'organise avec Pascale Zimmermann dans le jardin du Gîte de la Roseraie. Cette troisième édition fût un immense succès puisque nous avons accueilli près de 400 visiteurs sous un soleil radieux! Je vous laisse découvrir ci-dessous un article parut dans Les Nouvelles de Rambouillet, qui retranscrit parfaitement notre état d'esprit et l'ambiance de cette journée.
photographies @famille Zimmermann
Comme je vous le disais en mars: pour la troisième année consécutive, je fais partie de l'équipe d'organisation de l'Art est dans le pré. Il s'agit d'une exposition d'art et d'artisanat local qui a lieu chaque année dans le jardin du Gîte de la Roseraie.
Affiche réalisée par Guillaume Coquoz
Nous sommes tous bénévoles et presque tous autodidactes mais nous tentons chaque année de nous améliorer afin de vous offrir la manifestation la plus conviviale et la plus riche possible. Je suis particulièrement fière de vous présenter le tumblr de l'évènement que j'ai remanié presque entièrement seule (et vu mes compétences en la matière, ce n'était pas gagné d'avance!) Vous y découvrirez des informations sur le lieu ainsi que la liste des exposants. N'hésitez pas à cliquer sur leurs noms pour découvrir leur travail; les styles sont variés et je suis certaine que vous aurez, comme moi, quelques coups de cœur.
Rendez-vous dimanche 7 septembre!
Pour la troisième année consécutive, je fais partie de l'équipe d'organisation de l'Art est dans le pré. Face au nombre grandissant de demandes de participation, nous avons cette fois-ci choisi de lancer un appel à candidature que vous pourrez télécharger ICI. N'hésitez pas à le diffuser autour de vous!
A l'occasion de la journée des droits des femmes, Amnesty International et les Bobines du Léman organisaient la projection du film Le Cahier.
Réalisé par l'iranienne Hana Makhmalbaf, ce film raconte le parcours semé d'embûches d'une petite fille afghane souhaitant se rendre à l'école.
En chemin, elle croise la route de petits garçons jouant à la guerre.
Ils imitent les actes des adultes et répètent leurs paroles: "Nous sommes les talibans [...] le rouge à lèvre est péché, tu devrais avoir honte, nous allons te lapider". Un peu plus tard ces mêmes garçons ont changé de rôle mais le jeu reste tout aussi cruel: "nous sommes les américains, les mains en l'air! Où allez-vous sales terroristes? Meurs, bâtard!"
Sur le site consacré au film (aujourd'hui fermé), Hana Makhmalbaf déclarait: « Ce film-là ne parle pas seulement de la guerre ou d’une région mais de l’enfant en général : ceux qui ont été influencés par leurs parents, et là où il y a des violences quotidiennes »
C'est sur ce thème là que je souhaitais réfléchir en travaillant sur la série "La Violence Ordinaire". Je ne parle pas seulement de guerre, d'armes à feu ou de maltraitance, mais d'une violence plus générale, plus sournoise qui s'invite dans nos paroles et nos actes au quotidien et que l'on transmet malgré nous.
Vous pouvez toujours voir une partie de mon travail portant sur ce thème au Cub'. L'exposition s'y tient jusqu'à samedi 15 mars inclut.
Je vous laisse avec cet article écrit par David Ramolet et parut le 28 février dans l’Écho Républicain:
Le Cub’est un lieu éminemment culturel qui, depuis l’été dernier, multiplie les animations artistiques pour le plus grand plaisir des Arnolphiens.
Géré par Christian Bonenfant, ce pub, situé 71 rue Charles-de-Gaulle à Saint-Arnoult-en-Yvelines, a la particularité, entre autres, d’ouvrir ses portes à des artistes de la région. Aussi, depuis la mi-février et jusqu’au samedi 15 mars, Laura Zimmermann y expose ses dessins et ses peintures. Les œuvres présentées sont d’une série, “Violence Ordinaire”, sur laquelle l’artiste travaille depuis deux ans.
« Cette violence avec laquelle nous vivons tous »
« À cette époque, je venais de découvrir l’éducation et la communication non-violente. Je me suis alors aperçue que la majorité d’entre nous véhicule de la violence sans même s’en apercevoir et la transmet aux personnes qui nous entourent. Les enfants reçoivent de plein fouet cette violence et l’absorbent jusqu’à la transmettre à leur tour », confie Laura Zimmermann.
Les peintures et les dessins représentent des enfants jouant avec des armes à feu. Selon l’artiste, que ces dernières soient réelles ou factices importent peu. « Elles matérialisent cette violence avec laquelle nous vivons tous. » Malgré le sujet dramatique, l’œuvre de la jeune femme est toujours empreint d’une singulière sensibilité qui s’avère être la signature de l’artiste.
Bien qu’elle vive à Cernay-la-Ville, Laura Zimmermann aime par-dessus tout changer d’air et aller découvrir la culture et les coutumes de lointains pays. Elle a appris à travailler de nouvelles couleurs à San Fransisco et a réalisé des portraits d’enfants au Sénégal.
David Ramolet